Sauver le monde du danger que représente le feu est la mission principale de la citerne à incendie. Ce réservoir est plus connu dans le métier des sapeurs-pompiers. Ils ont pour outil de travail une citerne contenant une importante quantité d’eau.
L’aménagement de réserves d’incendie permet de disposer d’une capacité hydraulique pour l’alimentation des engins de lutte contre l’incendie, notamment dans les secteurs où les réseaux d’adduction d’eau sont insuffisamment dimensionnés par rapport aux risques à défendre, que ce soit pour le risque courant ou particulier.
Dans la suite de cet article, découvrez comment fonctionne la citerne à incendie.
Quel rôle joue la citerne à incendie en cas d’alerte ?
La couverture incendie est réalisée à partir de points d’eau incendie sous pression et/ou à partir de réserves d’incendie comme on en trouve ici lorsque le règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie l’autorise.
Dans sa mission régalienne de conteneur, elle est fixée sur le camion des pompiers et sur elle est installée une vanne, une pompe que les sapeurs utilisent pour aspirer de l’eau qu’elle contient afin d’arrêter les flammes qui ravagent un domicile, une plantation et bien d’autres.
Elles proviennent d’une réserve d’incendie où les citernes et les cuves se servent de tuyau et poteau pour aspirer la substance nécessaire à combattre les incendies partout où besoin se fait ressentir.
Fonctionnement de la citerne à incendie
Dans un aménagement « en charge », la distance entre la pompe de l’engin incendie et le dispositif hydraulique (poteau ou colonne d’aspiration) ne doit pas excéder 4 m. Lorsqu’un dispositif d’aspiration est « en charge », il est obligatoirement muni d’une vanne de sectionnement. Cette vanne est censée rester en position ouverte. Le sens d’ouverture de cette vanne est le même que celui des poteaux.
Étape 1 : Dispositif d’aspiration en charge sur citerne
À l’ouverture de la vanne de sectionnement, l’eau se retrouve au-dessus du coude d’admission du poteau d’aspiration.
Étape 2 : Dispositif d’aspiration en charge sur bassin ouvert
Le niveau d’eau minimum est toujours au-dessus du coude d’admission. À la fermeture du poteau, la vidange du poteau d’aspiration évacue l’eau de la colonne et assure l’incongelabilité.
Étape 3 : Dispositif d’aspiration à réseau à sec sur bassin ouvert.
Le niveau d’eau est conséquent au moment de l’ aspiration, le coude d’admission aspire pour remplir la citerne. Deux types d’installations sont possibles selon la configuration d’aspiration : aspiration hors sol ou prise directe, aspiration avec piquage par le fond (associée dans ce cas à une colonne, poteau ou bouche).
Étape 4 : Dispositif d’aspiration à réseau à sec sur bassin fermé.
La réception d’une réserve peut être précédée en amont d’une visite d’implantation. Elle s’effectue sur : la plateforme de pose de la citerne, avec une citerne souple avec son marquage et ses équipements, une clôture et son portillon d’accès.
Marquage de la citerne à incendie
La citerne à incendie doit afficher les paramètres qui suivent : capacité utile en m3, hauteur de remplissage à la capacité utile et les mentions « Eau non potable » ou pictogramme correspondant et « Réserve incendie ».
Les réserves d’incendies enterrées
C’est un dispositif de réserve d’eau constitué soit par une citerne, soit par une cuve cimentée, dont le volume minimal utilisable est en rapport avec le risque à défendre. Ils présentent des avantages en matière d’hygiène et de salubrité, de réduction d’accidents, de diminution des inconvénients dus au gel ou à l’évaporation par rapport aux autres équipements (bassins, points d’eau naturels aménagés).
L’utilisation de la réserve ne peut se faire que par le biais d’une mise en aspiration, soit par raccordement sur une colonne d’aspiration, soit par mise en œuvre d’aspiraux.
Conclusion
La citerne à incendie joue un important rôle quand il s’agit de circonscrire les flammes. Une bonne contenance de celle-ci est une garantie pour le succès de la mission de sauvetage. Les pompiers disposaient très souvent de petite citerne à faible contenance. Le manque d’eau au cours d’une mission devenue récurrente, les techniciens travaillent à améliorer cet engin pour plus de perfection.